TEMPÊTES CIARAN ET DOMINGOS : IMPACT DÉVASTATEUR SUR L’AGRICULTURE FRANÇAISE

Les récentes tempêtes Ciaran et Domingos ont laissé des séquelles profondes dans le paysage agricole français, déclenchant des vents violents et des pluies torrentielles. Le Pas-de-Calais, en particulier, confronté à des défis majeurs, certaines zones étant encore submergées et inaccessibles aux experts.

A cracked pathway with a puddle in the middle of a green field surrounded by bare trees
Des forces naturelles implacables
Ces deux tempêtes, balayant la Bretagne avant de traverser l’ensemble de l’Hexagone, ont engendré des vents dévastateurs et exceptionnels. Les dégâts, évalués à plus de 1,3 milliard d’euros par France Assureurs, éloignent l’étendue des ravages. À partir du 6 novembre, des crues exceptionnelles ont frappé le Pas-de-Calais et le Nord, intensifiant les conséquences déjà dévastatrices.
Dommages au cœur des exploitations agricoles
Le secteur agricole paie un lourd tribut, avec des bâtiments dévastés, des récoltes perdues et des équipements professionnels endommagés. Groupama rapporte des toitures arrachées, des serres en verre dévastées, des groupes électrogènes inondés, et des pertes de paille et de fourrages. Outre les coûts directs, ces dégâts entraînent d’importantes pertes d’exploitation, retardant la reprise d’activité pour de nombreux agriculteurs.
Bilan en chiffres

Les chiffres révélateurs de Groupama indiquent plus de 8 000 sinistres agricoles, dont 10% concernent directement les agriculteurs, représentant environ 150 millions d’euros de coûts dans le Finistère. Le secteur agricole génère également plus de 2 250 dossiers ouverts par Groupama Centre Manche, évalués à environ 11 millions d’euros, principalement dans la Manche. Après la tempête Domingos, les départements les plus touchés sont la Charente-Maritime, la Gironde et la Vendée.

Défis persistants dans le Pas-de-Calais

Dans le Pas-de-Calais, certaines zones restent hors de portée des experts en raison d’inondations persistantes, rendant l’évaluation des dégâts difficiles. Groupama Nord-Est enregistre près de 500 déclarations, avec un coût évalué à plus de 3 millions d’euros, hors inondations. Cette situation souligne l’urgence d’une action coordonnée pour soutenir la reconstruction et faciliter la reprise d’activité dans le secteur agricole, durement touché par ces événements climatiques dévastateurs.